Les Jeux d’hiver de l’Arctique, un modèle de réconciliation
Sans trop d’étonnement (et cela est une bonne chose), les TNO se font remarquer aux Jeux d’hiver de l’Arctique, avec d’impressionnantes victoires. À deux jours de la fin des Jeux, on associe d’ores et déjà l’évènement à des noms tels que celui de Shawna McLeod qui, en ce mois de la femme, entre dans l’Histoire comme la première femme athlète à remporter une médaille – ou plutôt un ulu – d’or dans la catégorie des femmes adultes, à l’épreuve de traction au bâton.
Plus qu’une compétition, les Jeux d’hiver de l’Arctique sont une célébration culturelle, une série de célébrations de cultures, certaines assez proches les unes des autres, et d’autres moins, sous l’emblème de l’Arctique.
Les Premières Nations, composantes intégrantes et non moindres de cette série d’évènements peuvent voir leurs cultures célébrées et participer à l’honneur, mais aussi au partage de celles-ci, comme on peut le voir avec les diverses épreuves, notamment celles des jeux dénés.
Des Territoires du Nord-Ouest à la Finlande en passant par les États-Unis d’Amérique, les compétitions se succèdent, les succès se partagent et le partage est de mise. L’Arctique, le Nord et le froid, réunissent ces peuples le temps d’un évènement où toutes et tous sont à l’honneur.
Et si, au quotidien, nos dynamiques sociales et politiques s’inspiraient davantage de ce modèle de réconciliation?
Comments