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L’Arctique n’est pas une terre à prendre 

Photo du rédacteur: Nelly GuidiciNelly Guidici

Le 27 janvier 2025, les six organisations de peuples autochtones qui ont le statut de participants permanents au Conseil de l'Arctique ont fait le point sur les dossiers en cours avec la Norvège qui est a la tete de la présidence jusqu'en mai 2025. (Photo Arctic Council Secretariat)


À moins de quatre mois de la fin de sa présidence au sein du Conseil de l’Arctique, la Norvège a réuni, lors d’une réunion de travail, les membres des six organisations de peuples autochtones qui ont le statut de participants permanents au Conseil. 


Plus de 50 participants se sont retrouvés à Tromso en Norvège, en marge de la Conférence des jeunes de l’Arctique et de la Conférence sur les frontières de l’Arctique organisées par la présidence norvégienne. 


Au cours de cette réunion, la présidence norvégienne a rappelé que la jeunesse est une priorité pour le futur de l’Arctique. La Conférence de la jeunesse de l’Arctique, un évènement codéveloppé par un Comité de la jeunesse, a fourni une plateforme aux jeunes pour aborder les défis et les opportunités dans l’Arctique.


Le Conseil Circumpolaire Inuit du Canada (CCI), qui est membre permanent au sein de ce Conseil, a rappelé dans une déclaration du 27 janvier 2025, l’importance de maintenir la paix en Arctique malgré l’annonce du président Donald Trump au sujet d’une possible annexion du Groenland. 


« L’attention portée à la nation autonome Kalaallit Nunaat (Groenland) montre comment l’autodétermination accrue des Inuits par le biais de divers accords et arrangements dans notre région affecte non seulement la coopération arctique, mais aussi la politique mondiale. Ces dernières semaines ont également montré l’importance de l’Arctique dans l’agenda international. Grâce à des efforts délibérés et à un dialogue transfrontalier, nous devons continuer à préserver la paix dans notre région ».

Le CCI souhaite, à l’avenir, que les droits des Inuits soient respectés dans un environnement arctique où le colonialisme n’a pas sa place. 


« Nous ne souhaitons pas débattre de la question de savoir quel État est le meilleur ou le pire pour y vivre, ou quel colonisateur est le meilleur ou le pire. Nous voulons plutôt débattre de la manière dont nous pouvons améliorer la vie, les moyens de subsistance, le bienêtre et l’autodétermination des Inuits dans toutes nos régions. Enfin, nous nous réjouissons de l’attention et de la réflexion sincères sur les inégalités auxquelles les Inuits continuent d’être confrontés du fait de la colonisation. Le progrès vers la décolonisation ne peut se faire qu’en travaillant en partenariat avec les Inuits ».

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