L'Édito de la rédaction
De lutte et d’adelphité
Si la journée dédiée au 8 mars est connue et célébrée comme la Journée de la femme, il est bon de rappeler qu’à l’origine, il s’agit Journée internationale des droits des femmes.
On revient à l’éternel combat de cette rubrique face au danger du délicat équilibre entre festivité et activisme.
La Journée internationale des droits des femmes, donc. Subtile différence pour inférence majeure, l’importance du mot droit, de son concept est capitale.
Afin que cela ne soit pas qu’une journée dans l’année où les femmes reçoivent des fleurs, au sens propre comme au sens figuré, mais que l’on comprenne, que l’on prenne conscience de la notion de droit, et donc des notions d’égalité, d’équité et, pour les plus celles et ceux qui iront jusque là, d’adelphité (et non de fraternité).
Que cette journée continue d’être un symbole de lutte, de représenter celles qui se sont battues et continuent de se battre pour le droit d’être, de se battre pour le droit d’exister dans le même espace que les autres genres, de se battre pour exister, de se battre, tout simplement.
Et si pour beaucoup cette journée ne veut rien dire, pour beaucoup elle demeure un espoir en un avenir toujours un peu plus égalitaire, un peu plus équitable, un peu plus juste, un peu plus sécuritaire.
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