eTick aux TNO
La plateforme et application de science participative eTick est ouverte aux résidentes et résidents des TNO. La présence de tiques aux Territoires du Nord-Ouest pourrait devenir de plus en plus importante, notamment à cause du changement climatique.
C’est une conséquence potentielle du changement climatique à ajouter à la liste, déjà bien longue dans le Nord canadien. Aux conséquences sur la durée des routes de glaces, l’intensité des précipitations ou la hausse des températures, il va surement falloir ajouter la présence de tiques.
Si on les trouve déjà aux Territoires du Nord-Ouest, les tiques restaient rares, et ne semblaient pas jusqu’à maintenant transmettre la maladie de Lyme. Une situation « qui pourrait changer rapidement à cause du changement climatique, » peut-on lire sur la communication faite par eTick samedi 21 mai.
Anticipant un besoin prochain, la plateforme a récemment ajouté à sa plateforme le Yukon et les TNO. Les habitants peuvent donc dès à présent rapporter leurs observations de tiques dans l’application, pour que les données collectées aident les scientifiques à comprendre et prévoir les risques.
Le projet de sciences participatives eTick, qui a permis la création de la plateforme du même nom, est aussi utile aux habitantes et habitants. Le site redirige directement sur les informations les plus pertinentes pour identifier les tiques, les retirer et mieux comprendre leur écologie.
À l’heure actuelle, aucun signalement n’a été déposé aux Territoires du Nord-Ouest, mais un spécimen de tique à patte noire de l’Ouest (Ixodes pacificus) a été retrouvé sur un chien à Whitehorse, Yukon, puistransmis à l’application et identifié.
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