top of page
  • Instagram
  • Facebook
  • Twitter

Deux documentaires de l’Arctique canadien sélectionnés dans un festival du film autochtone en Finlande

Photo du rédacteur: Nelly GuidiciNelly Guidici

Nelly Guidici




Le festival du film autochtone Skábmagovat se tiendra du 23 au 26 janvier 2025 à Inari en Finlande. Sont inclus dans la programmation éclectique du festival, deux courts-métrages documentaires tournés aux TNO et au Nunavut. 


Les tambours se feront entendre réalisé par Carmen Kuptana et Eriel Lugt, originaires de Tuktoyaktuk, aborde le problème de l’érosion côtière. Cette conséquence du réchauffement climatique oblige les Inuvialuit à se déplacer vers l’intérieur des terres. Dans le court-métrage, les jeunes de la communauté racontent comment leur amour de la terre et de la culture les aide à s’adapter, à guérir et à garder espoir en l’avenir.


Le deuxième documentaire canadien sélectionné s’appelle Les leçons de notre grand-père. Il a été réalisé par Jennifer Kilabuk et sa sœur Ashley Qilavaq-Savard originaires d’Iqaluit. Ce court-métrage tisse des liens entre l’histoire familiale des réalisatrices, les enseignements culturels transmis par leur grand-père et les défis contemporains posés par le changement climatique. 



Jennifer Kilabuk (a gauche) et sa soeur Ashley

Qilavaq-Savard présenteront leur documentaire sur le

réchauffement climatique en Finlande fin janvier.


Des images d’archives sont juxtaposées à des prises de vues contemporaines, qui ont été tournées durant l’été 2024 au Nunavut. À travers ce documentaire, les réalisatrices s’interrogent sur la façon dont la colonisation a altéré leur relation avec le territoire et à la façon dont la transmission du savoir autochtone et ancestral peut être une source de force face aux menaces climatiques.


« Les leçons que notre grand-père nous a apprises, à moi et à ma sœur, c’est que nous devons porter notre culture avec nous, que les choses changent. Et pour pouvoir répondre à ces changements d’une manière plus réactive, plus saine et plus adaptative, il fallait porter notre culture avec nous, l’utiliser et réparer cette relation avec la terre qui était en fait due à la colonisation », indique Jennifer Kilabuk lors d’une entrevue. 


Le Festival Skábmagovat, qui a été créé en 1999, avait accueilli plus de 3600 visiteurs l’année dernière, et s’attend à en accueillir le même nombre cette année. En plus des projections, plusieurs tables rondes et ateliers de formation et de réseautage seront animés durant les trois jours. Les réalisatrices des deux territoires seront présentes sur place. 


« Je veux faire plus de films sur le réchauffement climatique. Je veux entrer en contact avec plus de gens, en apprendre d’eux et amplifier leurs voix », conclut Mme Kilabuk. 




Comments


bottom of page