COVID : des passagers d’un vol devront se faire tester
Les passagers d’un vol qui s’est posé à Yellowknife le 8 février devront se faire tester pour la COVID. L’une des personnes à bord a reçu un diagnostic positif au coronavirus.
L'administratrice en chef de la santé publique, la Dre Kami Kandola.
(Crédit photo: Marie-Soleil Desautels)
Marie-Soleil Desautels
Des personnes qui ont voyagé avec WestJet le 8 février, de Calgary à Yellowknife, pourraient avoir été en contact avec la COVID-19. Un individu à bord du vol 3359 a reçu depuis peu un diagnostic positif. Les passagers assis dans les rangées 2 à 15 doivent continuer à s’isoler et passer un test de dépistage, ont informé aujourd’hui les autorités de la santé publique des Territoires du Nord-Ouest.
Une notification de risque d'exposition a été émise.
«Seules les personnes dans les rangées indiquées peuvent avoir été exposées, peut-on lire dans le communiqué. Les autres personnes présentes dans l’avion n’ont pas été exposées.» La santé publique spécifie n’avoir «identifié aucune autre situation où le public aurait pu être exposé». WestJet a fourni la liste des passagers et la santé publique a fait un suivi direct avec ceux assis dans les rangées concernées.
L’individu a contracté le virus lors d’un voyage dans une autre région du Canada.
Éclosion à la mine Gahcho Kué : opérations suspendues
Cela porte ainsi à sept le nombre de cas actifs de COVID-19 aux Territoires du Nord-Ouest. Six cas découlent d’une éclosion à la mine Gahcho Kué. L’administratrice en chef de la santé publique, la Dre Kami Kandola, avait déclaré l’éclosion le 3 février.
Hier, lors de la conférence de presse sur la COVID, la Dre Kami Kandola a confirmé que deux des travailleurs contaminés à la mine sont des résidents du territoire et que les quatre autres proviennent de l’extérieur du territoire.
Les 330 employés de la mine ont tous été testés et les opérations ont été suspendues le 6 février. Quelque 200 travailleurs sont rapatriés, aux TNO ou dans leur province, et devront effectuer leur isolement. Quelque 130 autres employés restent sur place pour la maintenance.
Parmi les travailleurs rapatriés, ils étaient 110 à s’isoler à Yellowknife, le 9 février.
Vaccins : plus d’attente pour la 2e dose
12 833 Ténois avaient reçu leur première dose de vaccin Moderna, en date du 10 février, et 299 d’entre eux leur deuxième dose, a rapporté la Dre Kami Kandola durant la conférence de presse.
«La deuxième dose de vaccin a été administrée aux résidents et au personnel de tous les établissements de soins de longue durée à travers les TNO», a-t-elle affirmé.
Le gouvernement territorial attend toujours des nouvelles de la part d’Ottawa quant aux prochaines livraisons de vaccins, dont la quantité a diminué. Il a reçu 4700 doses plutôt que les 7200 doses prévues début février. Un autre lot devrait arriver dans la semaine du 22 février, mais les autorités ignorent le nombre de doses qu’il va contenir.
Selon les études cliniques, la première dose du vaccin Moderna est efficace à 92 % deux semaines après son administration. Il faut ensuite attendre de 28 à 42 jours pour offrir la deuxième dose. Afin d’optimiser ses réserves de vaccin, le gouvernement prévoit de donner la deuxième dose de vaccin plus près du délai de 42 jours.
Le gouvernement a commencé aujourd’hui à offrir la deuxième dose de vaccin dans 11 des 33 collectivités. Les résidents qui n’ont pas eu leur première dose, car ils étaient absents, par exemple, pourront la recevoir.
Le calendrier pourrait évoluer selon le nombre de vaccins Moderna que les TNO vont recevoir.
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