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L'agenda d'Élodie: semaine de 21 Janvier 2025
10:24

L'agenda d'Élodie: semaine de 21 Janvier 2025

Cet épisode explore en détail les différentes activités communautaires et événements à venir à Yellowknife, reflétant notre engagement à rassembler les membres de la communauté. Dans la première partie, je passe en revue une sélection d'événements passionnants qui favorisent l'interaction sociale et le divertissement, suivi de réflexions et d'interviews avec des organisateurs. Nous commençons par le tout premier événement, le Ice Ice Ladies, qui se tiendra ce samedi à 15 heures. Cet événement est une occasion parfaite pour ceux qui souhaitent essayer le curling tout en socialisant avec des amis ou des inconnus. Le coût d'entrée est modeste, fixé à 10 $, et ne nécessite pas de compétences préalables. Les participants seront répartis en équipes, garantissant à chacun un moment de jeu et de convivialité, même si l'affluence est inégale. Le prochain point à l'ordre du jour est le Northwood's NWT Writer's Circle, programmé pour le dimanche 26 janvier de 14 à 16 heures au tout nouveau Yellowknife Historical Museum. Cet événement est destiné à tous les écrivains en quête d'un cadre propice à la concentration. Je partage mon expérience personnelle avec l'ADHD pour illustrer l'importance d'un espace stimulant pour la créativité. Le musée offre également des rafraîchissements aux participants, ce qui en fait une excursion agréable. Nous avons également le concert ColdFusion Under the Surface prévu pour le vendredi 24 janvier, offrant une soirée remplie de jazz et de funk, à un prix abordable. Un ensemble talentueux se produira, mettant en vedette des musiciens connus dans un cadre intime et vibrant. Enfin, je présente le spectacle de Stéphanie Morin-Robert, programmé pour le 31 janvier au NAC. Cette performance autobiographique touchera les cœurs, abordant des thèmes d'intimidation et d'acceptation à travers des récits et des arts visuels, mêlant danse contemporaine et marionnettes. Dans la deuxième partie de cet épisode, j'ai l'opportunité d'interroger Tracy Bryant, l'organisatrice des Mona Mondays. Elle partage ses réflexions sur l'art et l'enseignement, et comment elle vise à inspirer les jeunes artistes en encourageant l'expérimentation et la diversité des techniques artistiques. Tracy aborde également l'importance de la narration dans l'art et comment elle intègre des éléments d'histoire de l'art dans ses compositions, visant à enrichir l'expérience créative des participants. Cet épisode est une véritable célébration de la culture et de l'engagement communautaire, mettant en avant les nombreuses possibilités d'apprentissage, de divertissement et de connexion à Yannife. Chapters: 00:00:00 L'agenda d'Élodie: semaine de 21 Janvier 2025 00:00:37 Introduction à l'épisode 00:03:34 Événements à venir 00:05:50 Interview avec Tracy Bryant 00:08:35 Techniques artistiques et inspirations 00:09:42 Conclusion et remerciements
L'édito de la rédaction : Édito du 24 Janvier 2025
02:56

L'édito de la rédaction : Édito du 24 Janvier 2025

Dans cet épisode, nous explorons l'ouverture du pavillon à Yellowknife, un complexe novateur qui adresse les préoccupations de logement abordable et accessible dans une région où ces enjeux sont particulièrement pressants. Nous discutons des défis auxquels sont confrontés les aînés dans le Nord-Ouest, où les options de logement adaptées se font rares et où le coût de la vie est en constante augmentation. Ce pavillon ne se contente pas de fournir un toit ; il propose un véritable modèle de vie qui allie autonomie, sécurité et vie communautaire, redéfinissant la manière dont nous envisageons la vieillesse. Nous examinons comment le pavillon répond à un besoin urgent pour de nombreux aînés qui, sans cet espace, pourraient se retrouver dans des situations précaires. Les résidents peuvent désormais vivre près de leurs réseaux sociaux, sans avoir à envisager un déménagement forcé vers une autre province canadienne. Cela soulève toutefois des questions fondamentales sur l'abordabilité des loyers et l'impact des coûts de la vie dans cette région difficile, où les revenus des aînés reposent souvent sur des pensions limitées. Le modèle de loyer fixé à 80 % du marché médian est présenté comme attractif, mais il doit être équilibré avec la réalité économique des résidents. Nous discutons également de l'importance des espaces communs et des activités offertes par le pavillon. Ces éléments sont conçus pour rompre l'isolement et favoriser des liens sociaux forts parmi les résidents. L'idée est de créer un environnement où les aînés peuvent vivre pleinement, entourés d'un réseau de soutien et d'amitié. Le pavillon devient ainsi un véritable centre communautaire, consolidant les relations sociales et aidant à lutter contre la solitude. En somme, cet épisode met en lumière l'importance d'une collaboration fructueuse entre le secteur public, des bailleurs de fonds et la communauté pour bâtir des solutions durables face à des défis complexes. L'expérience de Yellowknife démontre qu'il est possible de vieillir avec dignité et sérénité lorsqu'on dispose d'un cadre de vie adapté et soutenant, apportant ainsi une lueur d'espoir dans un contexte souvent marqué par l'incertitude. Chapters: 00:00:00 L'édito de la rédaction : Édito du 24 Janvier 2025 00:00:09 Un pavillon à célébrer 00:01:58 Rompre l'isolement et renforcer les liens sociaux 00:02:11 Collaboration pour un avenir meilleur
Zone arctique : Vivre de sa musique
02:39

Zone arctique : Vivre de sa musique

Cette conférence aborde les défis rencontrés par les artistes francophones vivant dans le Nord canadien et se concentre sur les résultats d'une étude mandatée par la société Champs d'Ouest, qui a examiné les expériences de près de 50 artistes évoluant dans des situations minoritaires. Les participants à cette étude révèlent que l'isolement géographique et le manque d'accès à des programmes de développement artistique constituent des obstacles significatifs à leur réussite. Ces difficultés sont particulièrement évidentes dans les territoires du Nord-Ouest et du Nunavut, où les artistes peinent à trouver des ressources et des opportunités adaptées à leur réalité culturelle. L’étude met en lumière la situation d’artistes comme Yves Lécuyer, qui a dû faire face à un choix déchirant entre sa passion pour la musique et une carrière professionnelle plus stable. La distance qui sépare ces artistes des principaux centres de l'industrie musicale rend leur visibilité et leur intégration beaucoup plus difficiles. Cette problématique est également observée chez Isabelle Mercier, enseignante et artiste humoristique de la pop country, qui doit naviguer entre un public majoritairement anglophone et la langue française dans sa pratique musicale. Son expérience souligne la nécessité d’adapter ses performances pour capter l’attention d’un public qui ne maîtrise pas toujours la langue, ce qui peut engendrer des moments cocasses lors des spectacles. La discussion s'élargit pour examiner comment la pandémie de Covid-19 a impacté le groupe Yukonais Major Funk. Les Mitgliedern du groupe témoignent des lourdes répercussions des restrictions sanitaires sur leurs activités. Étienne Girard, bassiste du groupe, évoque la perte de nombreux lieux de performances et les difficultés persistantes rencontrées par l'industrie musicale. Ces défis accumulés durant la pandémie ont entraîné un déclin significatif dans la vitalité de la scène musicale, laissant les artistes dans l'incertitude. Pour répondre à ces problématiques, la société Champs d'Ouest a récemment lancé des programmes pilotes de réseautage et de mentorat spécifiquement destinés aux musiciens et chanteurs francophones en situation minoritaire. Ces initiatives visent à renforcer les liens entre les artistes et à leur fournir les outils nécessaires pour surmonter les défis uniques qui se présentent à eux dans ce contexte géographique et culturel difficile. Chapters: 00:00:00 Zone arctique : Vivre de sa musique 00:00:05 Défis des artistes francophones dans le Nord 00:00:20 Accès limité aux ressources artistiques 00:01:41 L'impact de la pandémie sur la musique 00:02:24 Initiatives pour soutenir les artistes francophones
Zone arctique : Passage du Nord-Ouest
02:35

Zone arctique : Passage du Nord-Ouest

Cette conférence aborde la question stratégique du passage du Nord-Ouest entre le Canada et les États-Unis, un sujet particulièrement pertinent à l'approche de l'investiture de Donald Trump. Ce passage maritime a toujours été source de tensions, notamment en raison de l'absence d'une entente claire sur sa souveraineté. Le contentieux remonte à 1969, lorsque l'entrée d'un pétrolier américain converti en brise-glace dans le passage a eu lieu sans l'autorisation du gouvernement canadien. Cet événement a marqué le début d'une série de déclarations fermes du Canada, désignant ces eaux comme des eaux intérieures sous sa propre souveraineté. Le professeur Stéphane Roussel, durant cette conférence, souligne que la délicatesse de cette question réside dans les implications qu'un éventuel précédent pourrait avoir pour d'autres États riverains d'étroits internationaux. Les États-Unis et d'autres grandes puissances sont soucieux de maintenir une position claire sur le sujet afin de ne pas encourager d'autres nations à revendiquer des droits similaires sur des voies navigables cruciales pour le commerce maritime et la mobilité militaire. Roussel fait référence à des détroits d'importance stratégique tels que ceux de Malacca et d'Ormoges, où la régulation du trafic maritime est essentielle à la sécurité nationale. Actuellement, le passage du Nord-Ouest n'est pas considéré comme une alternative viable au canal de Panama, et bien qu'il offre un raccourci pour certains pays européens et asiatiques, les conditions de navigation dans l'Arctique sont encore caractérisées par leur complexité et leur coût élevé. Roussel met en lumière les défis logistiques que représentent ces routes maritimes, qui nécessitent des investissements significatifs et des technologies avancées pour assurer un transit sécuritaire. Malgré les désaccords sur la question de la souveraineté du passage, Roussel estime que la collaboration entre les États-Unis et le Canada peut se poursuivre. Il évoque la possibilité que les deux nations travaillent ensemble sur des questions arctiques, même dans un climat diplomatique tendu. Il indique également que l'administration Trump pourrait vouloir reprendre ce dossier, mais davantage comme un levier pour obtenir des concessions dans d'autres domaines, plutôt que dans le but d'engendrer une résolution immédiate de cette problématique complexe. Pour le Canada, rester en bons termes avec les États-Unis demeure essentiel, considérant que ces relations solides sur les enjeux arctiques transcendent les alternances politiques. Chapters: 00:00:00 Zone arctique : Passage du Nord-Ouest 00:00:10 Introduction au Passage du Nord-Ouest 00:00:26 Position du Canada sur la souveraineté 00:00:49 Réactions internationales anticipées 00:01:34 Difficultés de navigation en Arctique 00:01:49 Collaboration malgré les désaccords 00:02:19 Relations avec les États-Unis
L'édito de la rédaction : 16 Janvier 2025
02:41

L'édito de la rédaction : 16 Janvier 2025

Dans cet épisode, je discute de l'importance historique et géopolitique du passage du Nord-Ouest, un sujet de première importance pour la souveraineté canadienne. Ce passage est non seulement un élément central dans le débat sur les frontières maritimes, mais il est également une illustration de la longue relation entre le Canada et les populations autochtones, en particulier les Inuits, qui ont habité ces terres depuis des siècles. Leur connaissance et leur lien avec cet environnement unique sont cruciaux pour comprendre à la fois les défis contemporains et la nécessité d'une gestion respectueuse de cette région. Le Canada a longtemps revendiqué que le passage du Nord-Ouest est une eau intérieure, argument soutenu par des titres historiques validés par le droit international. Cependant, cette position est contestée par des puissances internationales telles que les États-Unis, qui le considèrent comme un détroit international. Cette tension met en lumière la complexité des relations internationales dans l'Arctique, où les intérêts économiques des nations non-arctiques, notamment la Chine, menacent de modifier la dynamique de contrôle et de gestion de ces ressources vitales. Je m'interroge sur les implications de cette concurrence, non seulement pour le Canada, mais aussi pour les droits des peuples autochtones qui risquent d'être marginalisés dans ce contexte. En intégrant les voix des communautés autochtones dans les discussions relatives au passage, nous pouvons promouvoir une gouvernance qui soit à la fois juste et durable. Les peuples autochtones possèdent un savoir-faire unique sur la gestion environnementale et la préservation de l'écosystème arctique. Il est impératif qu'ils soient reconnus comme partenaires dans les processus décisionnels, car leur émancipation économique est essentielle à la réussite d'une stratégie de développement durable. Dans cet épisode, je souligne comment cette inclusion n'est pas simplement un acte de justice sociale, mais également un atout indéniable pour renforcer la position du Canada sur la scène mondiale. En fin de compte, le passage du Nord-Ouest ne doit pas être vu comme un simple passage maritime pour atteindre des économies extérieures. Il représente un symbole puissant de la coexistence entre les traditions des peuples autochtones et les exigences modernes de la gouvernance. En affirmant notre souveraineté sur ce territoire tout en respectant et en intégrant les droits des communautés locales, nous tracons un chemin vers un avenir partagé qui respecte à la fois l'héritage culturel et l'intégrité environnementale de l'Arctique. Chapters: 00:00:00 L'édito de la rédaction : 16 Janvier 2025 00:00:09 Le passage du Nord-Ouest 00:01:05 L'importance des voix autochtones 00:02:03 Vers un avenir durable
L'édito de la rédaction : Édito du 10 Janvier 2025
02:43

L'édito de la rédaction : Édito du 10 Janvier 2025

Dans cet épisode, je m'exprime sur les turbulences politiques qui ont traversé le Canada depuis l'élection de Justin Trudeau en 2015. Ce moment, qui avait suscité un immense espoir à travers le pays, a marqué un tournant dans l'histoire politique canadienne, notamment avec des résultats significatifs dans les territoires du Nord-Ouest, où Michael McLeod a réussi à déloger le député néo-démocrate sortant, Denis Bivington. Ce changement a non seulement été symbolique, mais a aussi entraîné des attentes précises vis-à-vis du gouvernement libéral. En une décennie, nous assistons à la fin d’une ère avec la démission de Justin Trudeau, un signal clair de l'épuisement d'un cycle politique intense. Ce jeune leader, qui avait autrefois captivé l’imaginaire collectif par ses promesses de changement audacieux, termine son mandat dans un climat de désillusion. Bien que son gouvernement ait réalisé des avancées notables, notamment en matière de réconciliation avec les peuples autochtones et de politique climatique, il a également dû faire face à des crises internes et des défis externes, dont la pandémie qui a exacerbé les tensions et les frustrations. Michael McLeod, élu dans un contexte prometteur pour les partis libéraux, avait essayé de porter les préoccupations nordiques à Ottawa. Cependant, la réalité des résultats a souvent été mitigée, laissant des questions sur l’impact réel des promesses faites. Avec l’annonce de sa retraite prochaine, le député tennois se retrouve face à une vague de changements qui marqueront les futures orientations politiques. La prorogation du Parlement et la recherche d’un nouveau leader libéral ajoutent à une ambiance d’incertitude palpable dans le paysage politique. En somme, je détaille comment le départ de Justin Trudeau ouvre la voie à une période charnière pour le Canada, où le pays, désormais fatigué par un optimisme initial, s'apprête à écrire un nouveau chapitre, tout en cherchant à comprendre ce que signifie véritablement la transition vers une nouvelle direction et un nouveau leadership politique. Chapters: 00:00:00 L'édito de la rédaction : Édito du 10 Janvier 2025 00:00:10 Le creux de la vague 00:01:22 Attentes et Réalités 00:01:51 Incertitudes et Nouveaux Départs
Zone arctique : Reserve faunique Arctique Comité Gwitchin
02:03

Zone arctique : Reserve faunique Arctique Comité Gwitchin

Le comité directeur Gwich’in a récemment tenu une réunion importante à Whitehorse, au Yukon, les 20 et 21 décembre 2024, afin d'aborder des stratégies futures concernant la réserve phonique nationale de l'Arctique, située sur la côte de la mer de Beaufort en Alaska. Ce comité, qui rassemble les nations Gwich’in de l'Alaska, du Yukon et des territoires du Nord-Ouest, a été fondé en 1988 dans le but de garantir la protection permanente de cette réserve, qui représente un habitat essentiel pour la harde de caribou porcupine. La réunion a permis de réaffirmer l'importance de cette région, surtout en tant que site de mise bas pour les femelles caribous, soulignant son caractère sacré pour les peuples Gwich’in. Une des préoccupations majeures qui a émergé lors des discussions est le risque de développement de forages pétroliers dans cette zone fragile. L'ombre de Donald Trump, alors sur le point de prendre ses fonctions en tant que président américain, suscite des inquiétudes, amplifiant le risque de négociations en faveur de l'exploitation pétrolière dans cette région riche en ressources. Le sous-sol de la réserve est estimé à contenir plusieurs milliards de barils de pétrole, une perspective qui attire l'attention du gouvernement fédéral. Cependant, malgré l'intérêt potentiel, la spécificité environnementale de l'Arctique ainsi que des préoccupations éthiques font que de nombreuses banques restent hésitantes à financer de tels projets, ce qui pourrait offrir un soutien indirect à la conservation de cette zone. Le 8 janvier 2025, une annonce significative a été faite par le Bureau de gestion des terres américains, révélant qu'aucune offre n'avait été soumise pour l'acquisition de certains baux dans la réserve phonique nationale de l'Arctique. Ce manque d'intérêt de la part des compagnies pétrolières pour exploiter cette région est interprété comme une reconnaissance de la valeur sacrée de la zone, confirmant les craintes des populations Gwich’in quant aux menaces potentielles sur leur territoire. Laura Daniel Davis, secrétaire adjointe par intérim du département de l'Intérieur, a également évoqué ce sujet lors de la réunion. Dans un contexte plus large, le président sortant Joe Biden a pris une décision marquante moins de 20 jours avant la fin de son mandat, visant à protéger les eaux en mer et les côtes est et ouest des États-Unis, ainsi que certaines zones de l'Alaska, contre toute future exploitation pétrolière et gazière. Bien que cette mesure ne touche pas directement la réserve phonique nationale de l'Arctique, elle est perçue comme un signal de soutien à la lutte des nations Gwich’in. Kristen Morland, la directrice générale du comité, a exprimé que cette décision cruciale fait écho aux efforts poursuivis par les peuples Gwich’in pour préserver leur environnement et leur patrimoine culturel. Cela marque un moment significatif dans la dynamique entre la protection de l'environnement et les intérêts de développement économique, reflet des valeurs et des priorités des Gwich’in et de leur engagement envers la défense de leur territoire traditionnel. Chapters: 00:00:00 Zone arctique : Reserve faunique Arctique Comité Gwitchin 00:00:13 Réunion du comité Gwich'in 00:01:06 Intérêts pétroliers en déclin 00:01:48 Protection par Joe Biden
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